Partout dans le monde, les Françaises et Français de l’étranger sont témoins des effets du changement climatique, de la perte de la biodiversité, de la précarisation grandissante intensifiée par la pandémie. Aux quatre coins de la planète, les conséquences du changement climatique affectent nos concitoyennes et concitoyens dans leur quotidien. Parce qu’il y a une urgence sociale, climatique, environnementale et démocratique, nous, Françaises et Français de l’étranger, nous nous engageons aux côtés de Yannick Jadot, le candidat de l’écologie.
Yannick Jadot propose une société inclusive et tournée vers l’avenir, celui des générations futures sur une planète vivable et solidaire.
Nous n’avons qu’une seule planète et nous nous devons d’agir et d’agir vite. La représentation démocratique des élu·e·s écologistes ne cesse de progresser de scrutin en scrutin, en particulier à l'étranger. En France, comme partout à travers le globe, il est temps de changer de modèle.
Parce qu’il est nécessaire de répondre à l’urgence, la mise en place d’une réelle politique de prévention et de gestion aux différentes crises que nous traversons (catastrophes naturelles, pandémies) est primordiale. Il faut utiliser tous les leviers possibles pour agir : subventionner les organisations françaises menant à l’étranger des projets et des actions écologiques, exiger l'exemplarité écologique des établissements français à l'étranger (rénovation, mise aux normes des bâtiments, pratiques administratives éco-responsables), tendre vers une action consulaire zéro carbone. Demain, c’est l’élection du candidat de l’écologie, Yannick Jadot, qui permettra de réaliser ce plan d’urgence climatique pour nos compatriotes vivant à l’étranger.
Dans ce contexte incertain, les citoyennes et citoyens à l'étranger ont besoin de soutien, de proximité et de solidarité. Nous nous devons de répondre à leur attachement à l'accès aux réseaux consulaires que le gouvernement n'a cessé d'affaiblir et à la scolarisation de leurs enfants dans le réseau des établissements français quand cela est possible. Le gouvernement Macron, tout en communiquant le contraire, assène des coups terribles depuis 5 ans au réseau scolaire. Aux coupes budgétaires sans précédent de 2017 a succédé une vague inédite de suppressions de postes d'enseignants co-financés par l'Etat. Les familles qui se sont tournées vers ce réseau doivent par ailleurs faire face à des frais de scolarité qui ne cessent d'augmenter. Cela n'est plus supportable. Il faut revenir à des politiques sensées d'aide et d'accompagnement aux Français·es de l'étranger. Derrière les grands discours gouvernementaux de croissance du réseau éducatif, les choix politiques de la majorité actuelle sont en réalité en train de participer à sa dégradation.
Nous souhaitons promouvoir la solidarité avec celles et ceux qui hors du territoire national se trouvent le plus en difficulté, notamment dans les pays dont la panoplie d’aides sociales est limitée, alors que les budgets ont connu une tendance à la baisse depuis ces dernières décennies. La pandémie de COVID-19 et ses conséquences rappellent l’urgence d’un renforcement du soutien à nos compatriotes à travers le monde, comme le proposent les écologistes. Nous ne pouvons nous satisfaire de la mise en place d’aides d’urgence partielles avec un manque cruel de communication à nos concitoyen·ne·s de l’étranger empêchant de fait l’allocation des fonds qui leurs sont destinés. C’est pourquoi, nous créerons un fonds de solidarité nationale pour pérenniser les aides sociales afin qu’aucun·e Français·e de l’étranger ne soit dépendant·e de versements ponctuels.
Pour lutter contre la pauvreté et favoriser l’émancipation de notre jeunesse, nous soutenons la proposition de Yannick Jadot d’instaurer un revenu citoyen versé automatiquement à partir de 18 ans et garantissant que personne ne vive avec moins de 918 € mensuels. Ce dispositif pourra aussi bénéficier aux Français·es qui résident en dehors de nos frontières nationales au même titre que la garantie d’accès à la Caisse des Français de l’étranger pour les foyers les plus modestes et la suppression de l’injustice liée au délai de carence de 15 ans de cotisations à une sécurité sociale reconnue.
Nous sortirons du système de retraites actuel qui est extrêmement pénalisant pour les citoyennes et citoyens ayant eu une carrière hachée - les femmes en particulier - ou à cheval sur la France et d’autres pays. Il est intolérable de constater la perte parfois dramatique pouvant aller jusqu’à 60% des droits à la retraite pour les années cotisées en France pour ces carrières internationales. Ce sont les conséquences d’un calcul biaisé à partir, non pas des meilleures années, mais d’années incomplètes, les plus mal revalorisées, et qui ne comptabilise pas les années travaillées à l’étranger pour l’âge de départ en retraite ou la décote. Adossés à ce mode de calcul inéquitable, les accords bilatéraux entre la France et les pays de résidence sont insuffisants et parfois inefficaces. Face à l’urgence sociale résultant de cette situation, le gouvernement actuel propose une réforme qui n’empêcherait pas ces inégalités de perdurer encore pendant des décennies en plus des injustices supplémentaires qu’elle créerait. Nous, écologistes, réformerons en urgence le mode de calcul pour que les Français·es ayant travaillé à l’étranger cessent d’être discriminé·e·s au moment de leur retraite et avons déjà formulé des propositions en ce sens.
L’injustice sociale se traduit aussi sur le plan fiscal. La réforme initiale de la majorité, retirée sous la pression, aurait augmenté les impôts des personnes à faibles retraites et des classes moyennes. Les taux d’imposition forfaitaire permettent aux plus fortuné·e·s de diminuer leur impôt global, quand celles et ceux ayant de faibles revenus de source française payent plus - sauf à entamer une coûteuse démarche de reconnaissance du revenu mondial. Nous souhaitons la mise en place du prélèvement à la source pour tous les revenus de sources françaises. Aussi, nous souhaitons mettre en place un véritable accompagnement des TPE et PME des Françaises et des Français établi.e.s hors de France et améliorer la mobilisation du réseau Business France, en conditionnant l’aide à ces entreprises à une démarche environnementale et sociale, à l’égalité femmes-hommes et à plus de transparence et de démocratie dans la gouvernance des entreprises.
Nous inverserons la logique comptable mise en place depuis des années et accélérée par Emmanuel Macron, qui a conduit à supprimer des postes de fonctionnaires du réseau consulaire. Cette même vision libérale, avec le prétexte d’une modernisation de l’action publique, pousse toujours plus à la diminution des services de l'État jugés trop chers. Pourtant, ce réseau consulaire est un maillon essentiel qui permet de résoudre des problèmes concrets rencontrés par nos concitoyen·ne·s, de réduire les inégalités notamment face à l’accès au numérique et de faire vivre la démocratie et la citoyenneté en dehors des frontières nationales grâce au dévouement de ses agent·e·s.
Les écologistes au pouvoir donneront toute leur place aux territoires et à leurs représentant·e·s, y compris l’Assemblée des Français de l’Etranger que nous souhaitons voir évoluer vers un “conseil régional des Français·es de l’étranger” muni d’un budget autonome. En tant qu’élu·e·s et responsables politiques hors de France, nous connaissons les enjeux et les problématiques du quotidien des Françaises et des Français vivant à travers l’ensemble du globe. C’est parce que nous sommes tourné·e·s vers l’avenir du monde que nous voulons un président du climat, un président de la justice sociale et des solidarités, un président de la République écologiste.
Retrouver le programme de Yannick Jadot - Associer les territoires dans leur diversité